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Clik here to view.Une petite révolution vient de se produire dans le programme de formation destiné aux soignants. Un nouveau diplôme interuniversitaire (DIU) sur la prise en charge des maltraitances rencontrées en gynécologie obstétrique est dorénavant proposé aux médecins généralistes, gynécologues-obstétriciens et gynécologues médicaux, sages-femmes, kinésithérapeutes, anesthésistes, échographistes et autres soignants au contact intime des femmes.
Cette formation poursuit un double objectif :
- former les soignants à une prise en charge respectueuse et bienveillante des femmes ayant subi des violences sexuelles ;
- conscientiser le personnel médical à la maltraitance liée aux soins pour développer une pratique exempte de violence obstétricale.
La formation offre un cadre théorique pour appréhender le mécanisme de la violence faite aux femmes grâce au croisement de différentes disciplines, apprend au soignant à l’identifier même en cas de déni ou d’amnésie de la patiente, et apporte des outils pratiques pour une prise en charge multidisciplinaire et respectueuse des femmes.
Cette formation aborde également les différents aspects de la maltraitance gynécologique, notamment la question du consentement au soin et celle de la violence médicale avec un focus particulier sur le diagnostic prénatal, la gynécologie et l’obstétrique. J’ai, pour ma part, eu le grand plaisir de contribuer à cette partie du cursus.
Vous trouverez toutes les informations sur cette formation sur le site de l’Université Paris Descartes : « DIU Prise en charge des maltraitances rencontrées en gynécologie obstétrique » et sur celui de l’Université Grenoble Alpes : « Diplôme interuniversitaire Prise en charge des Maltraitances rencontrées en Gynécologie Obstétrique ».
Même si cette formation mérite de faire partie intégrante de la formation initiale de toutes les sages-femmes et de tous les gynécologues-obstétriciens, le fait qu’elle existe sous forme d’une formation continue est un pas important pour la lutte contre les violences faites aux femmes, en ce compris la violence obstétricale. Je vous invite dès lors à en faire toute la publicité nécessaire dans vos réseaux afin qu’elle rencontre un succès.